Gabriel Torres Silva, étudiant en Informatique de gestion et tuteur numérique
Voir tous les articles Réussites étudiantesEn tant que tuteur numérique au sein du SAE, peux-tu en présenter les missions ? Quel rôle as-tu ?
D'après moi il y a deux missions principales.
La première est d’accompagner les étudiantes et les étudiants dans l’utilisation des outils numériques mis à leurs dispositions par la HE Vinci. La majorité d’entre eux souhaitent avoir une réponse rapide à un problème récurrent comme la synchronisation de leur agenda ou l’utilisation de Teams, des problématiques qu’en tant qu’étudiante ou étudiant, nous avons tous rencontrées.
Chaque étudiant qui se rend à nos permanences a un vécu et un parcours différent. Ce qui peut sembler facile pour l'un peut ne pas l'être du tout pour un autre.
On ne peut pas se passer du numérique dans notre formation et on ne pourra pas non plus s’en passer dans le monde professionnel.
La deuxième mission est de réfléchir à l’amélioration ou au développement de nouveaux dispositifs d’accompagnement des étudiants en lien avec la maîtrise des outils numériques de la HE VINCI ; cette seconde mission est menée en partenariat avec le Centre de Développement Techno-Pédagogique (CDTP) ; elle porte par exemple sur la réalisation de tutoriels ou de kits de rentrée adaptés aux besoins étudiants.
Pourquoi as-tu décidé de devenir tuteur numérique ?
À titre personnel, j'ai toujours voulu m'engager auprès des étudiants. Lors de mes premières années d’étude, j'ai été confronté à des problématiques sans avoir d’interlocuteur direct à qui m’adresser.
C’est donc une façon pour moi de rendre un service qui m’aurait été bénéfique lors de mon arrivée à la HE Vinci et ainsi de permettre aux nouveaux étudiants de réussir au mieux leur transition du secondaire au supérieur.
Par ailleurs, étant féru d’informatique, pouvoir combiner passion et tutorat m’a tout de suite motivé à proposer mon aide pour ces permanences.
Comment concilies-tu études et tutorat ? Cela doit demander une certaine organisation ?
Premièrement, je pense qu’il est important de connaitre ses limites. Chaque personne est différente et nous avons tous des besoins spécifiques. Il faut savoir s’écouter et ne pas trop se surcharger, prendre en compte tous les aspects de sa vie étudiante et de sa vie personnelle.
Le reste n'est qu'un grand puzzle. Je planifie un maximum en me laissant des moments pour me reposer, d'autres pour travailler.
Certains outils que je trouvais inutiles il y a quelques années (bloc-notes, calendrier) sont maintenant devenus une base solide sur laquelle je me repose pour mener à bien tous mes projets personnels et professionnels.
Qu'est-ce qui te plaît le plus, personnellement, dans ton rôle de tuteur ?
Il y a deux aspects très importants que je ne peux pas départager.
D'abord, la possibilité de créer. Prendre le temps de réfléchir et trouver des solutions aux problèmes des étudiants, rendre plus facile et intuitive l'utilisation de certains outils sont des missions qui me plaisent énormément.
Ensuite, le contact direct avec l'étudiant. Echanger avec eux, écouter ce qu'ils ont à dire et prendre en compte leur ressenti font partie des aspects du tutorat qui m’intéressent le plus.
Que dirais-tu à un étudiant qui hésite à se rendre aux permanences du tutorat numérique ?
Que nous sommes là pour eux, qu'il n'y a aucune honte à demander de l’aide lorsqu'on bloque sur un outil qui parait simple à utiliser mais pour lequel on a du mal à s'adapter mais aussi que la seule question inutile est celle qui n'est jamais posée.
Qu’est-ce que tu espères retirer de cette expérience à la fin de l’année ?
Une expérience humaine enrichissante avant tout. Et au-delà d'un bénéfice personnel, c'est aussi de pouvoir me dire que nos interventions, peu importe leur nature, permettront aux prochains étudiants d'aborder au mieux leurs études à HE Vinci.