Barbara Schmit, portrait d'une personnalité engagée
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- Coordinatrice pédagogique du Master en Sciences infirmières & enseignante
Carte d'identité
Rôle à la HE Vinci : Enseignante / Coordinatrice de la spécialisation SIAMU / Coordinatrice pédagogique du Master en Sciences infirmières
En dehors : Dessine et peint des aquarelles
Signe distinctif : Passionnée et engagée. Vit à 200%
Actualité : Finalise le programme du Master 2 du MSI (Consortium Brussels)
Votre coup de coeur : La série For All Mankind
Rêve d'enfance : Devenir aventurière
Quelque chose d'insoupçonné vous concernant : Ma passion pour le Hard Rock
Pouvez-vous nous présenter le Master en Sciences infirmières en quelques mots ?
Ce Master universitaire, accessible aux titulaires du diplôme de bachelier Infirmier responsable de soins généraux (ou équivalent), a été lancé officiellement en avril 2021 et s’est ouvert en septembre dernier. Pour être précis, le projet était déjà à l’étude depuis quelques années. Le Bachelier est axé sur la pratique des soins infirmiers tandis que le Master apporte les fondements de la science infirmière et soutient la pratique directe du métier.
Cette formation existe depuis plusieurs années dans différents pays comme la France, la Suisse et le Canada et, plus récemment, en Flandre. Cela répond, d'une part, à l'augmentation et à la complexification des besoins de santé de la population et, d'autre part, à l'évolution de la profession d'infirmier qui demande de plus en plus d'expertise dans les soins, mais aussi dans les domaines transversaux liés à la profession. Il était temps qu'un Master (qui correspond au niveau 7 du Cadre Européen de Certification) reflète cette exigence de développer des compétences d'expert.
Qui sont les acteurs du Consortium bruxellois associés pour la création de ce master ?
Le Master est organisé en codiplomation avec deux universités, l'UCLouvain et l'ULB, et trois autres hautes écoles, la HELB Ilya Prigogine (institution de référence), la HE Galilée et la HE Francisco Ferrer, toutes faisant partie du Pôle Bruxelles. Cette association, en plus de répondre aux exigences de l'ARES, est une réelle plus-value pour la formation qui associe les expertises des deux types d'enseignement et leur réseau professionnel.
Combien d’étudiants ont rejoint cette formation pour cette première année en septembre 2021 ? Quel est leur profil ?
Une trentaine d’étudiants au total. La grande majorité d’entre eux poursuivent en parallèle une activité professionnelle à temps partiel, voire à temps plein. Pour la plupart, ils ont entre 8 et 20 ans d’ancienneté professionnelle. Le Master est organisé en horaire adapté pour permettre aux étudiants de le combiner avec une activité professionnelle.
Même s’il est trop tôt pour dresser un bilan, quelles sont les impressions des étudiants à mi-parcours ?
Nous avons des retours après nos premières évaluations du cursus, ils sont dans l’ensemble très positifs sur la ligne pédagogique. Tous soulignent avoir acquis des connaissances transversales enrichissantes tant au niveau du métier que de leur développement personnel. Ils relèvent aussi la qualité des échanges avec les enseignants. J’en suis vraiment très contente !
Où les cours sont-ils donnés dans la pratique ?
Principalement sur les campus universitaires de l’ULB et de l’UCLouvain à Woluwe.
Pour conclure, quel message adressez-vous à celles et ceux qui hésitent encore à rejoindre la formation en septembre prochain ?
C’est un plus pour accéder à d’autres fonctions comme les fonctions d’encadrement ou l’enseignement (moyennant une formation complémentaire). Le Master en Sciences infirmières garantit une large base d'aptitudes et un haut niveau de connaissances. Ces acquis permettront de stimuler de manière constante la qualité et l'innovation dans la profession. Dans un futur proche, le Master sera obligatoire pour accéder à la fonction d’Infirmier en pratique avancée reconnue depuis 2019 mais malheureusement dans l’attente d’un arrêté d’exécution, ce n'est pas encore le cas. Les groupes de travail mandaté par le ministre Vandenbroucke rendent leurs avis et recommandations à ce sujet pour la fin 2022. Nous espérons que cela avance rapidement. Au niveau sociétal, cela permettrait aussi à notre métier d’évoluer.